Environnement Lançonnais

Le glyphosate empoisonne plantes et sols.

lundi 14 juin 2010 par Alain KALT (retranscription)

"Des chercheurs scientifiques révèlent que le glyphosate empoisonne les plantes cultivées et les sols" par le Dr. Mae-Wan Ho Traduction, définitions & compléments de Jacques Hallard samedi 12 juin 2010 par Administrateurs du site

ISIS Agriculture OGM Des chercheurs scientifiques révèlent que le glyphosate empoisonne les plantes cultivées et les sols Le désastre des plantes génétiquement modifiées continue ‘Scientists Reveal Glyphosate Poisons Crops and Soil’. Des scientifiques informent le public des impacts écologiques dévastateurs des systèmes de culture avec des OGM ‘Roundup Ready’, tandis que l’USDA, le Ministère de l’Agriculture aux Etats-Unis, n’en souffle mot. Dr. Mae-Wan Ho. http://www.i-sis.org.uk/foodFutures.php Rapport ISIS 19/05/2010

L’article original en anglais s’intitule ‘Scientists Reveal Glyphosate Poisons Crops and Soil’. Il est accessible sur le site suivant : http://www.i-sis.org.uk/glyphosateP... Le matériel du présent site ne peut être reproduit sous aucune forme sans autorisation explicite. FOR PERMISSION, AND REPRODUCTION REQUIREMENTS, PLEASE CONTACT ISIS . POUR OBTENIR SON APPROBATION et les EXIGENCES DE REPRODUCTION, ISIS CONTACT S’IL VOUS PLAÎT. WHERE PERMISSION IS GRANTED ALL LINKS MUST REMAIN UNCHANGED Lorsqu’une autorisation est accordée TOUS LES LIENS doivent rester inchangés

Les effets préjudiciables de l’herbicide le plus largement utilisé dans le monde Les plantes cultivées tolérantes au glyphosate se sont propagées rapidement à travers le monde depuis qu’elles ont été introduites aux États-Unis en 1996, et elles sont maintenant mises en culture sur 85 pour cent de la superficie mondiale qui est consacrée aux plantes génétiquement modifiées (OGM) [1].

Dans le même temps, le gyphosate (dont la formulation commerciale est le ‘Roundup’), promu au départ comme étant sans danger pour la santé et pour l’environnement, est devenu l’herbicide le plus largement utilisé dans le monde. Mais les impacts écologiques et sanitaires du système de culture avec des plantes tolérantes à l’herbicide glyphosate, ont été mis en lumière, et se sont aggravés continuellement au fil des ans, tandis que les autorités chargées de la réglementation et des contrôles fermaient les yeux (voir [2], [3]. Roundup Ready Sudden Death, Superweeds, Allergens... *, SiS 28 ; Ban Glyphosate Herbicides Now , SiS 43) ** * Version en français intitulée – OGM - "Roundup Ready", soja tolérant à l’herbicide glyphosate, mort subite, "mauvaises herbes" devenues résistantes, allergènes… Article de Dr. Mae-Wan Ho & Prof. Joe Cummins, Une mise au point sur les échecs des plantes génétiquement modifiées les plus largement répandues dans les cultures. Traduction, définitions et compléments d’information par Jacques Hallard ; accessible sur le site http://www.apreis.org/img/OGM/ogm.2... ** Version en français intitulée "Il faut interdire les herbicides à base de glyphosate dès maintenant", par le Dr. Mae-Wan Ho, traduction de Jacques Hallard ; accessible sur les sites suivants : http://www.i-sis.org.uk/Ban_Glyphos... et http://yonne.lautre.net/spip.php?ar...

La matière active à effet herbicide glyphosate se lie avec l’EPSPS, et inactive cette enzyme essentielle dans la voie biochimique du shikimate qui est nécessaire à la synthèse de métabolites aromatiques chez les végétaux, y compris les acides aminés essentiels comme la phénylalanine, le tryptophane et la tyrosine, ainsi que des produits en aval qui interviennent comme stimulateurs de croissance des végétaux, l’acide indolacétique, ainsi que des composés jouant un rôle de défense chez les plantes, les phytoalexines [4].

Mais le glyphosate a de multiples effets indésirables qui agissent en synergie sur la santé et la productivité des cultures qui s’étendent bien au-delà de l’installation dans l’écosystème des sols et de l’environnement au sens large.

Le caractère génétique de tolérance à l’herbicide repose sur l’incorporation de l’EPSPS provenant de la bactérie du sol Agrobacterium tumefaciens, qui est insensible au glyphosate ; par conséquent, le glyphosate est absorbé par les plantes tolérantes à l’herbicide et puis transféré vers les parties en croissance des racines et des pousses ; le glyphosate est même exsudé dans la rhizosphère (dans la partie du sol qui entoure les racines) : cette matière active peut ainsi affecter la communauté des micro-organismes du sol et les cultures subséquentes qui seront installées dans le sol.

Deux scientifiques de haut niveau aux Etats-Unis, qui ont étudié les impacts écologiques du glyphosate et le système de culture ‘Roundup Ready’ pendant des décennies, mettent en garde contre « les conséquences désastreuses pour l’agriculture : les sols perdent leur fertilité, les cultures sont moins productives et les récoltes sont moins nutritives ».

Le glyphosate est le plus important facteur qui prédispose les plantes aux maladies et aux toxines Don Huber, qui a récemment pris sa retraite de l’Université de Purdue, et son co-auteur GS Johal, du département de botanique et de pathologie végétale à Purdue, ont déclaré dans un article publié le Octobre 2009 dans la revue scientifique European Journal of Agronomy, que l’utilisation généralisée du glyphosate aux Etats-Unis peut « accroître significativement la gravité des maladies des plantes diverses, porte atteinte à la défense des végétaux vis-à-vis des agents pathogènes et des maladies, et immobilise les éléments nutritifs dans les sols et les plantes, ce qui rend les éléments indisponibles pour une utilisation par les végétaux ».

De plus, le glyphosate stimule la croissance de certains champignons et augmente la virulence des agents pathogènes tels que le Fusarium, et il « peut avoir des conséquences graves sur la production durable d’un large éventail de cultures sensibles ». Ces chercheurs avertissent que le fait « d’ignorer les effets potentiels néfastes non-ciblés d’un agent chimique donné, notamment dans le cas du glyphosate qui est utilisé massivement, peut avoir des conséquences désastreuses pour l’agriculture, telles qu’une perte de la fertilité des sols, une baisse de la productivité des cultures et des produits récoltés qui sont moins nutritifs ».

Dans une interview [5] avec le Organic & Non-GMO Report, un rapport sur la ‘Bio’ et le ‘sans-OGM’, Huber a dit qu’il a fait des recherches sur le glyphosate pendant 20 ans, et qu’il a commencé à noter des problèmes lorsqu’il a observé une augmentation constante du piétin-échaudage, « take-all » en anglais, une maladie fongique du blé, quand le glyphosate avait été appliqué au cours de l’année précédente pour combattre les ‘mauvaises herbes’ ou plantes adventices.

Il a trouvé que le glyphosate réduisait la teneur en manganèse dans les plantes ; cet élément est essentiel à de nombreuses réactions de défense des plantes contre les maladies et le stress environnemental. Le glyphosate peut immobiliser les éléments nutritifs tels que le manganèse, le cuivre, le fer, le potassium, le magnésium, le calcium et le zinc, de sorte qu’ils ne sont plus fonctionnels sur le plan de la nutrition pour les végétaux. Fondamentalement, le glyphosate affaiblit complètement la plante, ce qui la rend plus sensible à des agents pathogènes telluriques (maladies fongiques). « C’est une des raisons pour lesquelles on observe une augmentation des maladies chez les plantes », déclara-t—il.

Il y a eu une augmentation générale du nombre de maladies des plantes dans les dernières 15 à 18 années. Quatre des champignons du sol, Fusarium, Phythium, Rhizoctonia et Phytophthora, sont devenus plus actifs du fait de l’utilisation du glyphosate et de façon concomitante, les maladies causées par ces champignons ont augmenté, comme la pourriture des épis chez les céréales ou la pourriture des racines chez le soja, ou encore la pourriture du collet chez les betteraves à sucre. La fusariose de l’épi, qui affecte les cultures de céréales, est une maladie qui produit une mycotoxine qui est capable d’entrer ainsi dans la chaîne alimentaire.

Il y a plus de 40 maladies qui ont été signalées et liées avec l’utilisation du glyphosate, et leur nombre ne cesse de croître, au fur et à mesure que les gens reconnaissent cette association, a déclaré Huber.

Lorsqu’on lui a demandé si le glyphosate est "respectueux de l’environnement" comme l’ont soutenu les promoteurs de cette matière active, il a répondu « Absolument pas. C’est une notion erronée purement et simplement. Le glyphosate est le plus important des facteurs agronomiques qui prédisposent les plantes aux maladies et aux toxines. Ces toxines peuvent produire un impact sérieux et grave sur la santé des animaux et des êtres humains ».

« Les toxines produites peuvent infecter les racines et la partie supérieure de la plante et être transférées vers le reste du végétal », a expliqué Huber. « Les niveaux des toxines présentes dans la paille peuvent être assez élevés pour causer une stérilité des bovins et des porcs ».

Une façon par laquelle le glyphosate peut affecter la santé humaine réside dans le fait que des « micronutriments tels que le manganèse, le cuivre, le potassium, le fer, le magnésium, le calcium et le zinc sont essentiels pour les êtres humains ». Tous peuvent être réduits en terme de disponibilité par le glyphosate, de sorte que des plantes tolérantes à l’herbicide et traitées avec du glyphosate, ainsi que d’autres plantes exposées au glyphosate, contiennent moins d’éléments minéraux nutritifs. « Nous constatons une réduction de la qualité nutritive [de nos denrées alimentaires] ».

« Le gène intervenant dans le système [Roundup Ready] va réduire l’efficacité des micronutriments jusqu’à 50 pour cent pour le zinc et pour le manganèse ... Cela pourrait également expliquer la chute des rendements [rapporté pour le soja OGM tolérant à l’herbicide] ».

« Malheureusement, il a été interdit à la plupart des chercheurs d’effectuer un travail dans la région. Ils n’ont pas accès à des lignées isogéniques [des lignées de plantes conventionnelles et des lignées ‘Roundup Ready’ qui sont par ailleurs identiques génétiquement] : le matériel génétique est refusé aux chercheurs pour conduire leurs expérimentations ».

Huber et Johal vous recommandent d’utiliser le glyphosate le moins possible. Malheureusement, la réduction des doses de glyphosate fait que la matière active appliquée sera insuffisante pour détruire les ‘mauvaises herbes’, particulièrement depuis que de nombreuses ‘mauvaises herbes’ sont devenues très résistantes à l’herbicide glyphosate (voir [6] GM Crops Facing Meltdown in the USA , SiS 46) * * Version en français intitulée "Les cultures de plantes génétiquement modifiées sont techniquement en perte de vitesse aux Etats-Unis" par le Dr. Mae-Wan Ho, "GM Crops Facing Meltdown in the USA", traduction de Jacques Hallard. Accessible sur les sites suivants : http://www.i-sis.org.uk/GMCropsFaci... et http://yonne.lautre.net/spip.php?ar...

Le système ‘Roundup Ready’ altère toute la biologie des sols Robert Kremer est un microbiologiste de l’USDA-ARS (US Department of Agriculture-Agricultural Research Service) et professeur adjoint à la Division des sciences végétales de l’Université du Missouri aux Etats-Unis. Il a commencé en 1997 par étudier comment le nouveau système ‘Roundup Ready’ de Monsanto (herbicide Roundup et plantes génétiquement modifiées) allait changer le niveau d’infestation par les nématodes dans les cultures de soja. Son équipe de recherche a commencé par examiner les racines et les micro-organismes qui colonisent les racines, chez lesquels on pouvait soupçonner que le glyphosate pouvait avoir un impact négatif. Il y avait en réalité un problème de champignons des racines qui semblaient stimuler le syndrome de la mort subite des plantes. En fait, le système « perturbe toute la biologie du sol ».

Comme l’a rapporté Kremer dans le document cité The Organic & Non-GM Report [7].

« Nous constatons des différences chez les bactéries des racines des plantes et des changements dans la disponibilité des nutriments. De nombreuses études montrent que le glyphosate peut avoir des effets toxiques sur [certains] micro-organismes et peut en stimuler d’autres au niveau de la germination des spores et de la colonisation des réseaux racinaires. D’autres chercheurs ont montré que le glyphosate peut immobiliser le manganèse, un oligo-élément essentiel pour les plantes ».

Le glyphosate est toxique pour les bactéries bénéfiques comme les rhizobia, qui fixent l’azote atmosphérique, mais il augmente l’incidence des agents pathogènes tels que le champignon Fusarium. « Certaines variétés ‘Roundup Ready’, même sans application de glyphosate, ont tendance à être plus sensibles à la fusariose, peut-être dû à un effet non intentionnel de la modification génétique.

Si le sol est saturé en phosphates (lorsque des effluents d’élevage sont utilisés comme engrais), le glyphosate peut s’infiltrer dans la nappe phréatique (et empoisonner d’autres animaux de la faune sauvage et les êtres humains). « Nous avons observé une augmentation de ces champignons dans le système ‘Roundup Ready’ », a déclaré Kremer.

Les documents décrivant le travail de son équipe de recherche, publiés dans la revue scientifique European Journal of Agronomy [8]., n’ont reçu aucune publicité aux États-Unis. Kremer a déclaré [7] : « Je travaillais avec l’USDA-ARS pour publier un communiqué de mise au point sur ces études. Je suis allé jusqu’au bout [dans de la démarche], vers les administrateurs, mais ils se sont montrés réticents pour publier quelque chose à ce sujet. Ils pensaient que puisque les agriculteurs utilisaient cette technologie (Roundup Ready), l’administration de l’USDA ne pouvait pas diffuser des informations négatives à ce sujet. Voilà comme cela s’est passé. Je suppose que le communiqué relatif à cette mise au point dort toujours sur un bureau quelconque ».

Huber a conclu ainsi [5] : « Nous recherchons certaines méthodes qui pourraient être utilisées pour surmonter les effets négatifs, si nous continuons à utiliser les cultures de plantes ‘Roundup Ready’, telles que la supplémentation en nutriments par des applications foliaires », mais a-t-il ajouté : « Je suis plus intéressé par un mode d’agriculture durable. Bien des agriculteurs sont intéressés par l’utilisation des plantes de couverture pour maintenir une bonne qualité des sols, ainsi que par l’emploi d’autres amendements organiques. Mais, pour eux, cela représente un long chemin de changements et d’apprentissages ».

The Institute of Science in Society, The Old House 39-41 North Road, London N7 9DP telephone : [44 20 7700 5948] [44 20 8452 2729] Contact the Institute of Science in Society www.i-sis.org.uk/

Traduction en français, définitions et compléments : Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant. Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles honoraire Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France Courriel : jacques.hallard921@orange.fr Fichier : ISIS Agriculture OGM Scientists Reveal Glyphosate Poisons Crops and Soil French version.2 ---

[1] Yamada T. Kremer RJ. De Carmargo e Castro and Wood BW. Glyphosate interactions with physiology, nutrition, and diseases of plants : threats to agricultural sustainability ? Europ J Agronomy 2009 31, 111-3

[2] Ho MW and Cummins J. Roundup Ready sudden death, superweeds, allergens…time to wipe GM crops off the globe. Science in Society 28, 26-27, 2005.

[3] Ho MW. Ban glyphosate herbicides now. Science in Society 43, 34-35, 2009

[4] Johal GS and Huber DM. Glyphosate effects on diseases of plants. Eur J Agron 2009, 144-52.

[5] “Scientist warns of dire consequences with widespread use of glyphosate”, The Organic & Non-GMO Report, May 2010, http://www.non-gmoreport.com/articl...

[6] Ho MW. GM crops facing meltdown in the USA. Science in Society 46 (in press).

[7] “Scientist finding many negative impacts of Roundup Ready GM crops, USDA doesn’t want to publicize studies showing negative impact2, The Organic & Non-GMO Report, January 2010, http://www.non-gmoreport.com/articl...

[8] Kremer RJ and Means NE. Glyphosate and glyphosate-resistant crop interactions with rhizosphere microorganisms. European Journal of Agronomy 2009, 31, 153-61

10 juin 2010 Forum"Des chercheurs scientifiques révèlent que le glyphosate empoisonne les plantes cultivées et les sols" par le Dr. Mae-Wan Ho 11 juin 2010, par Administrateurs du site COMMUNIQUE DE PRESSE – Juin 2010

L’évaluation de l’impact sur la santé des OGM agricoles (plantes à pesticides), ainsi que des pesticides, repose sur certaines bases scientifiques ineptes mettant en péril la santé publique. Le CRIIGEN répond de manière détaillée sur son site www.criigen.org aux organismes officiels qui les évaluent .

Le CRIIGEN a réalisé et publié des expertises sur les tests sanitaires effectués par Monsanto avant la mise sur le marché de trois de ses maïs génétiquement modifiés (Mon863, Mon810 et NK603) (1). Ce que révèlent les réponses de Monsanto et de certains organismes officiels (HCB, EFSA, FSANZ) est effarant (2).

Hormis le fait que Monsanto et ces organismes accréditent l’idée que trois mois d’expérimentation sur de jeunes rats suffisent à garantir une innocuité pour les citoyens, ils soutiennent indirectement, entre autres, les trois contrevérités scientifiques majeures suivantes (3) : 1) il existe toujours une proportionnalité entre la dose d’un traitement et l’effet biologique ; 2) les effets d’un produit toxique sont toujours identiques chez les mâles et les femelles ; 3) toute anomalie biologique ou biochimique doit être corrélée à une modification anatomopathologique.

Les protocoles expérimentaux ainsi que les bases scientifiques qui sous-tendent l’évaluation des OGM et des pesticides ne sont donc pas aptes à garantir l’innocuité de ces produits. S’ils l’étaient nous ne subirions sans doute pas aujourd’hui la recrudescence de pathologies environnementales, véritable catastrophe sanitaire. Une réforme urgente et drastique de l’évaluation des OGM et des pesticides s’impose.

(1) Séralini et al. Arch. Environ. Contam. Toxicol. 52, 596-602 (2007) ; J. Spiroux de Vendômois et al., Int. J. Biol. Sci, 5, 706-726 (2009).

(2) Voir dossier « réponse à Monsanto et al. » site du CRIIGEN, rubrique "communiqué de presse 2010"..

(3) Séralini et al. Int. J. Biol. 5, 438-443 (2009).


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